Crazycatludi, la crazycatlady

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’un sujet qui me tient très à cœur.

Comme vous l’avez certainement déjà compris avec seulement deux articles, j’aime les animaux. Ils ont toujours pris une grande place dans mon cœur et dans ma vie. Je me souviens que, petite, quand je regardais un film avec un animal comme sujet principal, je finissais toujours par fondre en larmes que ça soit triste ou joyeux. Je prend l’exemple de « Sauvez Willy », mes parents devaient me consoler pendant 10 minutes après la fin du film. J’avais toujours du mal à m’en remettre ! Egalement pendant la fin de « L’Incroyable Voyage » au moment où l’on ne sait pas si le plus vieux des chiens a réussi à terminer le voyage. Plus récemment, le film Hatchi, j’ai pleuré du début à la fin pratiquement. Et probablement encore 10 minutes après, j’étais vraiment bouleversée par cette histoire.

Je les ai toujours aimés pourtant je n’ai pas toujours pu vivre avec eux « normalement ». En effet, je ne tiens pas cette passion de mes parents. Ce n’est pas qu’ils ne les aiment pas mais plutôt qu’ils en sont indifférents, ils savent facilement vivre sans. Je dirais que je tiens plutôt ça de mon parrain. C’est lui qui m’a offert mon premier animal. C’était à la Saint-Nicolas et c’était un joli canari. Je ne vous raconte même pas comme j’étais heureuse. Plus tard, c’est également lui qui m’a acheté mon premier cochon d’inde. Et là, ça été le début d’une grande histoire d’amour avec ces petites bêtes. Mais hors de question de les faire rentrer dans la maison de mes parents. Les animaux restaient dans l’abri de jardin.

Un abri de jardin tout à fait confortable cela dit ! Cette photo date de 2002

Étrangement, quand j’étais plus petite j’adorais les chevaux et les chiens mais pas spécialement les chats. J’en avais l’image que s’en font beaucoup de personnes quand ils n’en n’ont jamais côtoyés. Un animal distant et froid. Dingue non ?

Et puis j’ai rencontré mon copain. Lui, il a toujours eu des chats. Et là, un peu comme pour les cochons d’inde, ça été le coup de foudre. Les chats ne sont pas froids et distants. Bien au contraire. Ils sont souvent très câlins, seulement, c’est au moment où ils le décident. Les chats ne sont pas des animaux si solitaires, ils aiment être dans la même pièce que nous, sur le même canapé. Les nôtres dorment même sur notre lit toute la nuit.

Même si on n’habitait pas ensemble, on voulait notre chat à nous deux. On a donc adopté Caliban qui malheureusement s’est très vite fait écraser. Et plus tard, il m’a offert Merlin. Je l’aimais tellement que quand mon copain et moi on s’est séparé, mes parents on accepté de le reprendre chez nous. J’imagine que c’était surtout pour m’aider avec la rupture. Mais je n’avais toujours pas l’autorisation de faire rentrer le chat dans la maison, uniquement dans l’abri de jardin. Peu importe, il dormait là et la journée il était dehors. Le matin, c’était séance câlin quand j’arrivais. Je me souviens qu’il était tellement content qu’il bavait pratiquement à chaque fois. Merlin c’était mon meilleur pote, mon petit bonheur quotidien et il m’aidait beaucoup. C’était mon Enchanteur. Il s’est également fait écraser. Et là, ça été dur. Mine de rien, on perd un membre de la famille.

En 2009, j’ai repris des études dans une grande ville. J’étais dans un kot étudiant toute la semaine et je revenais chez mes parents le week-end. La première année, je n’avais pas d’animaux. Et je me suis rendue compte que dans ma vie c’était vraiment quelque chose qui me manquait. J’avais donc dit à mes parents que si je réussissais mon année j’adopterais à nouveau un cochon d’inde. Et Satine est arrivée…avec une surprise ! Et oui, après quelques semaines, j’ai trouvé des bébés dans la cage. Un seul à survécu, Chuck qui est toujours avec moi et qui a 5 ans ! J’avais deux cages à Liège et deux cages chez mes parents et je faisais les allez retour avec eux.

Mon copain et moi, après 3 ans sans se voir, on s’est remis ensemble. Et lui avait toujours des chats 🙂 L’un d’eux a eu une portée et nous avons gardé un chaton, Jones. Jones a eu une portée et nous avons gardé un chaton, Opie. (Nous avons donné tous les autres bien évidemment)

J’ai pris mon premier appartement, celui où je suis actuellement, et Opie est venue avec moi. On a habité à trois pendant un an. Chuck, Opie et moi. Je ne suis pas certaine que j’aurais pu habiter seule sans mes animaux. Et j’ai rattrapé « le temps perdu ». Façon de parler, mais je veux dire par là que j’ai enfin pu dormir avec mon chat, j’ai laissé Chuck courir un peu partout. Bref, j’ai fait ce que je ne pouvais pas faire chez mes parents. Un vrai bonheur !

Après, mon copain est venu habiter à l’appartement avec Jones.

Là où j’habite, pratiquement tout le monde a des animaux. Ma voisine a 8 chats et autour de la maison il y a beaucoup de chats sans famille. Coïncidence? Je ne pense pas. J’étais destinée à habiter là !
Mon amour pour les animaux n’a fait que grandir, je suis devenue végétarienne et aujourd’hui je pense à devenir Vegan. Je fais très attention aux produits que j’achète pour qu’ils soient Cruelty Free.

Pour moi, savoir que les chatons autour de la maison vont se retrouver sans famille, et surtout se reproduire pour donner d’autres chats sans famille, c’est difficile à accepter.
Avec beaucoup de patience, nous avons réussi à en amadouer un qui est rentré chez nous un soir de pluie et n’est jamais reparti. Billy c’était un chat adorable. On sentait qu’il était reconnaissant. Ce n’était déjà plus un chaton quand nous l’avons fait entrer et pourtant il n’avait rien d’un chat sauvage. Il est mort d’une crise d’épilepsie il y a deux mois et me manque beaucoup.

Entre temps, nous avons réussi a trouver des familles pour 2 portées de chatons « sauvages ».

Dans la deuxième, il y avait Léon. Et je n’arrivais pas à me faire à l’idée de le donner. Mon copain ne voulait pas le garder, on avait déjà Jones, Opie et Billy. A un moment donné il faut pouvoir se mettre des limites. Financièrement, et puis quand on loue un appartement on ne peut pas non plus faire n’importe quoi. Mais finalement on l’a gardé. Et on a bien fait il nous a aidés à mieux vivre la perte de Billy.

Tout ça, pour finalement vous dire que d’une certaine façon j’ai trouvé ma voie, mon but dans la vie. Aider les animaux ! Ça sera toujours une grande priorité pour moi. Autour de moi, on ne comprend pas toujours. Mais c’est une question de cœur, je ne contrôle pas, je les aime c’est tout. Je ne peux malheureusement pas adopter tous les chats du monde. Comme je le disais plus haut, il faut se fixer des limites. Mais je peux essayer de trouver une famille au maximum d’entre eux. Et si je pouvais faire plus, je ferais encore plus !

Encore aujourd’hui, je m’inquiète parce qu’ il y a de nouveau une portée de chatons près de chez nous. On a remarqué que c’est la même mère que les 2 portées précédentes.On voudrait la stériliser mais elle ne se laisse pas attraper, elle est plutôt craintive. Deux chatons se sont déjà fait écraser. Je n’ai qu’une envie, c’est qu’on arrive à les attraper pour ensuite les donner a des gens de confiance. Pour qu’ils aient une famille. Mine de rien, ce n’est pas de la rigolade. Au début, ils sont souvent très effrayés et agressifs et surtout plein de puces ! Il faut donc faire attention à ne pas les laisser courir partout et trouver rapidement des gens qui acceptent de les adopter. Ça demande pas mal d’énergie et c’est assez stressant mais on sait qu’ils finissent par devenir des chatons adorables et qu’on sera heureux de leur avoir trouvé une famille.

Et vous, vous aimez les animaux?
Merci beaucoup de m’avoir lu jusqu’au bout.
A très vite pour un prochain article un peu plus léger et surtout moins long !

CrazyCatLudi